Employé vedette: Ayesha Ajmal, CPA, CA

Temps de lecture : 5 Minutes

Ayesha Ajmal, CPA, CA, Directrice financière

Rencontrez Ayesha Ajmal. En tant que directrice financière de Kii Santé, Ayesha dirige les services comptables et financiers de l’organisation, notamment les rapports, la budgétisation, les opérations financières et le soutien à la prise de décisions stratégiques pour l’entreprise.

1. Le mois de novembre étant le mois de la littératie financière, pourquoi pensez-vous que le bien-être financier est un élément si important du bien-être général ?

Le bien-être financier est un élément clé du bien-être général, il influence directement les niveaux de stress et la stabilité dans tous les aspects de la vie. Dans le domaine des soins de santé, nous constatons de près à quel point les pressions financières peuvent nuire non seulement à la santé mentale et émotionnelle, mais aussi à la santé physique. Lorsque les gens ont confiance en leurs finances et se sentent en sécurité pour l’avenir, ils peuvent se concentrer davantage sur leur famille, leur travail et leur propre santé. Favoriser le bien-être financier n’est pas seulement un plus, c’est essentiel pour aider les gens à s’épanouir pleinement, tant au travail que dans leur vie personnelle.

2. Que diriez-vous aux autres responsables financiers qui considèrent les programmes de bien-être comme une dépense plutôt que comme un investissement ?

J’encouragerais les responsables financiers à considérer les programmes de bien-être comme ils considèrent tout investissement à long terme, c’est-à-dire en évaluant leur retour sur investissement. Le stress financier peut avoir un coût énorme : baisse de productivité, augmentation du taux de rotation du personnel, augmentation de l’absentéisme et même épuisement professionnel. Ce coût est bien supérieur à celui d’un investissement dans un programme de bien-être solide. Lorsque les employés se sentent soutenus et en sécurité, ils sont plus engagés, plus concentrés et plus dévoués. Le retour financier n’apparaît peut-être pas dans un seul poste comptable, mais il se reflète dans la santé, la stabilité et les performances globales de l’organisation. En d’autres termes, les organisations obtiennent de meilleurs résultats lorsque leurs employés se portent mieux.

3. Comment notre approche holistique aide-t-elle les employeurs à réduire les coûts liés à l’absentéisme, aux demandes d’invalidité ou au roulement du personnel ?

Notre approche holistique met vraiment en évidence le lien entre le bien-être des employés et les performances d’une organisation, et ce lien a des impacts financiers concrets. En examinant conjointement la santé physique, mentale et sociale, nous pouvons détecter plus tôt les problèmes potentiels et aider les employés à rester en bonne santé et productifs. D’un point de vue financier, cela se traduit par une diminution des absences imprévues, une baisse des coûts liés à l’invalidité et une meilleure fidélisation.

4. Les équipes financières travaillent souvent dans des délais serrés et doivent répondre à des attentes élevées. Quelles pratiques ou habitudes trouvez-vous les plus utiles pour gérer le stress et maintenir l’équilibre pendant les périodes chargées, et comment aidez-vous votre équipe à faire de même ?

La finance implique des délais serrés, des décisions complexes et un rythme rapide, il est donc très important d’être intentionnel dans notre façon de travailler. Personnellement, je m’appuie sur quelques habitudes pour rester ancré pendant les périodes chargées : planifier à l’avance, diviser les tâches importantes en petites étapes et définir des « plages de concentration » claires pendant lesquelles j’évite les distractions. J’ai également appris que prendre un peu de recul pour se ressourcer, même s’il s’agit simplement d’une petite promenade ou de quelques minutes de calme, apporte souvent plus de clarté que de continuer à travailler malgré la fatigue.

Pour mon équipe, j’essaie de montrer l’exemple et de créer une culture où l’équilibre est non seulement encouragé, mais aussi attendu. Cela implique de fixer des délais réalistes (même si cela n’est pas toujours facile !), de communiquer dès le début et de faire preuve de souplesse dans les plannings. Je laisse également place à des conversations honnêtes sur les capacités de chacun, afin que les gens se sentent à l’aise pour s’exprimer avant que la situation ne devienne insurmontable.

Lorsque les gens se sentent soutenus et ont la possibilité de gérer leur énergie, la qualité de notre travail s’améliore et je trouve que nous sommes beaucoup plus résilients pendant les périodes de forte pression, telles que la fin du mois, la fin du trimestre et la saison budgétaire.

5. En quoi diriger une équipe financière dans une entreprise axée sur le bien-être diffère-t-il des autres emplois que vous avez occupés par le passé ?

Diriger une équipe financière dans une organisation axée sur le bien-être est différent, mais dans le bon sens du terme. Dans mes fonctions précédentes, l’accent était principalement mis sur la réalisation des objectifs financiers, l’amélioration de l’efficacité et la gestion des risques. Ces aspects restent bien sûr importants, mais ici, ils sont équilibrés par un engagement authentique envers la santé et le bien-être des personnes qui se cachent derrière les chiffres.

Ce qui ressort vraiment, c’est la façon dont notre mission s’aligne sur notre fonctionnement quotidien. Les discussions sur la charge de travail, le stress et l’équilibre ne sont pas une réflexion après coup, elles font partie intégrante de notre planification et de notre exécution. Cela crée une culture plus centrée sur l’humain, où la discipline financière et le bien-être des employés vont de pair plutôt que de s’opposer.

6. Selon vous, comment évoluent les besoins des entreprises en matière de soutien à la santé et au bien-être ?

Je pense que les besoins des entreprises évoluent considérablement. Plusieurs changements clés me semblent importants :

  • La santé mentale est désormais un enjeu incontournable. Plus que jamais, les entreprises reconnaissent que le bien-être ne se limite pas à la santé physique : le bien-être mental et émotionnel est également essentiel. Les employeurs investissent dans des thérapies à la demande, des plateformes de conseil en ligne et la formation des managers à la détection des premiers signes d’épuisement professionnel.
  • Le bien-être financier est une priorité croissante. L’incertitude économique et le stress financier que vivent de nombreux employés font que les programmes de bien-être ne se limitent plus à la forme physique ou à la pleine conscience. Ils incluent de plus en plus souvent des conseils en matière d’endettement, des outils de budgétisation et des ressources de planification financière.
  • Les programmes uniformisés sont remplacés par des programmes personnalisés. Les stratégies de bien-être sont de plus en plus adaptées à chaque individu. À l’aide de données (provenant d’évaluations de santé, d’appareils portables, etc.), les organisations peuvent offrir un soutien adapté aux besoins individuels, qu’il s’agisse de nutrition, de sommeil, de stress ou de forme physique.

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